Le growth Hacking est à la mode, pas seulement dans les start-up. Tout le monde s’y met, des livres sont publiés sur la question. Le growth hacking, c’est pour Frédéric Canevet :
une stratégie visant à obtenir une croissance forte et rapide, en détournant le système pour un résultat maximal avec un minimum de moyens.
Le point saillant du growth hacking, c’est le « hacking« , c’est à dire de stratégies que l’on qualifiera pour certaines d’entre elles, pudiquement de « limites ». Même les plus grands y trouve du charme :
C’est mieux d’être un pirate que de s’engager dans la marine.
Steve Jobs
Une autre notion devient de plus en plus à la mode. Elle est beaucoup moins amusante, voire rébarbative : le RGPD.
Question : le growth hacking est-il compatible avec le RGPD ? État des lieux de la question.
Les données personnelles : nerf de la guerre
Il y a quelques années, les commerciaux utilisaient les pages jaunes pour contacter de futurs clients. Les données contenues n’étaient pas très précises et il était compliqué d’avoir les coordonnées du bon interlocuteur à contacter. Mais ça c’était avant !
Aujourd’hui, grâce à LinkedIn, il est extrêmement simple de trouver les bons interlocuteurs et surtout leurs coordonnées complètes. C’est d’autant plus simple qu’il y a des outils qui facilitent la tâche : extension dans les navigateurs, API, sites internet pour deviner les adresses mail si elles ne sont pas mentionnées. Continuer la lecture de « RGPD contre growth hacking : qui va gagner ? »