L’open innovation, c’est comme la prose : tout le monde en fait, sans même le savoir. Je vais vous montrer quel bénéfice vous pouvez tirer de cette démarche dans le cadre de votre innovation. Il est difficile de savoir qui on doit impliquer dans l’innovation ouverte avant d’avoir définit le concept.
Une définition de l’open innovation
L’open innovation commence par la participation à un colloque en tant qu’invité puis en tant que participant où vous partagez une partie de votre savoir avec vos pairs. Le recours à des rencontres dans le cadre de l’inter-profession fait également partie de ce processus. L’open innovation peut également venir d’une collaboration avec laboratoire universitaire.
Grâce à l’open innovation, innover n’est plus l’apanage de votre service recherche et développement. Le but de l’innovation n’est pas seulement faire progresser la technique, le recours à de l’aide extérieure est bien sûr la bienvenue.
Qui est impliqué dans l’open innovation ?
Alors à qui faire appel dans le cadre de l’open innovation ? Il s’agit de faire collaborer plusieurs types d’interlocuteurs. Il a tout d’abord les contacts internes à votre entreprise puis les contacts venant de l’extérieur.
1. Les interlocuteurs présents dans l’entreprise
Il y a tout d’abord, évidemment le service de recherche et développement dont le rôle traditionnel est de gérer l’innovation. Il est primordial que les différentes équipes en charge des projets échangent au fur et à mesure de leurs avancées ou de leurs difficultés. Cet échange permanent permet de créer des synergies sur les recherches menées et d’éviter que deux équipes travaillent sur le même sujet : aussi surprenant que cela soit, c’est assez fréquent, surtout dans les très grands groupes.
Le recours à un outil comme un wiki facile à mettre à jour et permettant de dater les changements peut s’avérer très utile.
De manière plus générale, tous vos salariés peuvent être une source intéressante d’idées : il serait dommage pour vous de vous en priver. Comment les faire participer ? La plus méthode la plus simple à mettre en oeuvre ? Une boîte à idées, dématérialisée bien sûr !
Dans le droit fil du Design thinking, des challenges peuvent être mis au point pour faire participer l’ensemble du personnel de votre entreprise. Ces challenges porteront sur des problèmes bien identifiés dans l’entreprise. Cette méthode présente l’intérêt de stimuler l’appartenance des salariés à votre entreprise mais également leur cohésion.
À l’interface entre l’intérieur et et l’extérieur de l’entreprise, le service commercial a un rôle particulier.
2. Les contacts extérieurs à l’entreprise
Le service commercial mais également le service client doivent collecter avec soin les retours que font les clients sur les produits et services que vous proposez. Les sources de collecte d’informations sont très nombreuses et multi-canal :
- Les rendez-vous clients des commerciaux ;
- Les remarques positives et négatives de votre réseau de distribution ;
- Les appels de vos clients ;
- Les avis, commentaires postés sur les réseaux sociaux…
Ici la mise en place d’une veille concurrentielle pertinente prend tout son sens.
Les différentes interactions sont autant d’occasions d’intégrer ces différents interlocuteurs dans votre démarche d’innovation. En effet, il n’est pas rare qu’un client vous apporte une idée que vous pourriez exploiter. Ce serait dommage que cette idée, exprimée ne soit pas récoltée. Les idées des tiers doivent bien sûr être intégrées à votre boîte à idées dématérialisée.
Pour revenir à la recherche et développement, il est important qu’elle puisse travailler dans le cadre de l’inter-profession où sont échangées les meilleures pratiques et où sont élaborées les prémices des nouvelles réglementations. Il arrive ainsi que des entreprises renoncent à des brevets pour permettre la mise au point d’une norme. La perte relative au brevet est très vite compensée par les bénéfices tirés de l’exploitation d’une norme commune à tout le secteur.
Enfin, on peut imaginer faire appel au grand public pour trouver des idées. Cette méthode de crowdsourcing permet à tout à chacun de proposer une solution à un problème préalablement posé par l’entreprise. Le crowdsourcing est pour l’instant surtout utilisé par les grandes entreprises. Je partage l’avis de Lidia Boutaghane qui a évoqué cet écueil dans un article sur Visionary Marketing. Les PME ont grand intérêt à recourir au crowdsourcing.
En attendant que les petites entreprises fassent appel à la foule pour les aider, voici deux exemples de mise en oeuvre de la technique par :
Et vous, avez-vous des besoins ou des idées en matière d’innovation ouverte ? Discutons-en dans les commentaires !
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