Les Français veulent reprendre leur e-réputation en main : c’est le constat dressé par la CNIL dans son bilan 2015 paru le 8 avril dernier. En effet, plus d’un tiers des 7908 plaintes adressées à la commission concernaient la question de leur e-réputation.
Ce nombre croissant de plaintes s’explique par la prise de conscience croissante des Français de la nécessité de gérer leur réputation en ligne.
La pratique fréquente de l’ego-surfing, le fait d’entrer son nom dans les moteurs de recherche pour vérifier les résultats des moteurs de recherche, est devenue plus systématique et c’est souvent le point de départ d’une demande de retraits de contenu ou du déréférencement de la page incriminée.
En cas de refus de la part de l’éditeur du site ou du moteur de recherche, la CNIL peut être saisie d’une plainte.
La CNIL dit ainsi avoir reçu près de 700 plaintes depuis la reconnaissance en mai 2014 par la Cour de justice de l’Union européenne d’un droit au déréférencement.
La CNIL indique que dans 30% des dossiers qu’elle a traités, elle est intervenue auprès des moteurs de recherche pour leur demander un déréférencement et que ses demandes ont été suivies d’effet dans 76% des cas ; les autres cas sont encore en cours de traitement, ou font l’objet de nouveaux échanges entre la CNIL et les moteurs.
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