Les corporate hackers prennent le problème d’une façon différente. Ils piratent leur entreprise et réinvente une façon de travailler. Ils se créent un environnement de travail idéal.
Voici comment ces pirates s’y prennent pour créer se créer une ambiance de travail propice qui leur permet de créer de la valeur pour leur entreprise.
Les corporate hackers font un pas de côté
Les corporate hackers comprennent souvent rapidement comment accroître de la valeur ajoutée pour l’entreprise. Cette première étape franchie, ils apprennent à augmenter cette valeur ajoutée avec de plus en plus de liberté.
Bien souvent l’impact de l’environnement de travail est sous-estimé dans la performance des salariés. Cet environnement peut favoriser mais également limiter fortement la valeur ajoutée qu’apportent les salariés.
Dans quel environnement un salarié s’épanouit-il le mieux : quand il peut s’organiser librement et mesurer son apport ou quand son manager est sans cesse sur son dos pour lui demander des comptes ?
Ce pirate a compris quels étaient les besoins de son employeur et comment les satisfaire.
Un corporate hacker saura montrer à son manager la valeur qu’il peut apporter lorsqu’on lui laisse la liberté suffisante pour s’organiser seul ou avec d’autres salariés motivés.
Les corporate hackers font leur preuve
Hacker une entreprise est un travail de longue haleine. Les corporate hackers ont un profil proche de celui des entrepreneurs. Ils sont curieux et s’intéressent à leurs collègues dont ils comprennent les besoins.
Ces salariés savent également poser les bonnes questions et deviner les attentes de leurs N+1 mais également de leurs N+2 et des autres directions de l’entreprise.
Ils aiment savoir quels sont les résultats qui apporteront de la valeur ajoutée à l’entreprise. Ils aiment également découvrir les projets qu’il faut savoir arrêter parce que voué à l’échec.
Les corporate hackers sont des jardiniers
Ils feront tout pour éviter les activités qu’ils considèrent comme des distractions, voire comme parasites : boîte mail ouverte en permanence, réunions improductives. Ils déploieront une grande énergie pour rester focaliser sur leur objectif : la valeur apportée à l’entreprise.
Les corporate hackers vont pour ce faire quitter leur bureau pour se réfugier dans une salle vide, expérimenter le co-working, faire du télétravail. Ils n’attendront pas le feu vert de leur manager pour expérimenter ces nouvelles formes de travail.
Parfois l’expérience échouera et le salarié sera rappelé à l’ordre. Il ne baissera probablement pas les bras. Il va négocier et cherchera une réponse aux questions suivantes :
- quelles sont les motivations de son manager et comment peut-il les satisfaire tout en gardant une grande marge de manœuvre ;
- son manager a-t-il compris la valeur qu’il apporte à l’entreprise. Les résultats doivent-ils être obtenus plus rapidement ?
C’est une première graine plantée par ce jardinier. Elle n’a pas marché mais ce n’est pas grave. Le corporate hacker a planté d’autres graines.
Chacune des graines est une expérience faite. Son but est simple : ajouter de la valeur à l’entreprise dans laquelle il est.
Le corporate hacker demande pardon mais pas la permission.
Petit à petit, grâce aux succès de ses graines, le corporate hacker va dépasser les attentes et par voie de conséquence, gagner de plus en plus de liberté et créer son environnement de travail idéal.
Les corporate hackers montrent l’exemple
Les corporate hackers ont un comportement non conventionnel. Ils ne suivent pas les règles de l’entreprise. Par exemple, ils ne gardent pas leur boîte e-mail ouverte. Ils l’ouvrent 2, 3 fois au plus par jour et traitent les sollicitations en bloc. Par ailleurs ces salariés déclinent le plus possible les réunions chronophage.
Ils peuvent également partir le soir plutôt que tout le monde, partant du principe que le présentéisme est un fléau et que de toute façon au delà d’une certaine durée ils ne sont plus productif.
Ce comportement peut paraître désinvolte et appeler à la critique de la part des managers. L’argument ne marchera pas sur eux : ils ont une légitimité : la valeur qu’il apportent à l’entreprise.
Qu’est-ce qui est important : passer du temps dans l’entreprise ou créer de la valeur pour elle ?