Quand devez-vous arrêter un projet innovant ?

Quand laisser tomber un projet innovant ?L’histoire fausse notre mémoire. En effet, nous avons tous tendance à ne retenir que les succès. Pourtant de nombreux projets ont échoués mais on les oublie au fur et à mesure.

Se pose alors une question importante : quand devez-vous arrêter un projet qui semble pourtant prometteur ?
Vous rappelez-vous de l’Apple Newton ? C’était un assistant personnel numérique qu’avait lancé Apple en 1993 et qu’elle a abandonné cinq ans après. Ce projet avait été lancer en 1987 avec l’objectif de travailler sur une version portable du Macintosh : une sorte d’ordinateur tablette.
La description de l’Apple Newton ressemble furieusement à l’iPhone tel qu’on le connaît aujourd’hui et qui connaît un grand succès depuis 2007.

Comment reconnaître un projet sur la mauvaise pente ?

Quatre éléments permettent de juger de l’intérêt de continuer ou non un projet.

Le comportement de l’équipe en charge du projet

Normalement un projet innovant doit motiver l’équipe qui est en charge. En d’autres termes, l’équipe en charge du projet doit être très productive et heureuse quand elle travaille dessus.

Si votre équipe est de moins en moins productive, c’est un signe que votre projet est sur la mauvaise pente. Pour relancer l’équipe en charge du projet, vous pouvez organiser des réunions individuelles avec chacun des membres de cette équipe pour voir ce qui ne va pas. Autant, un burnout ne concerne qu’un seul individu, autant le désintérêt concerne l’ensemble d’une équipe et cela doit être un signal d’alarme pour vous.
Il est heureusement parfois possible de relancer la machine et de faire que le projet reparte. Ce sera le cas si vous trouvez un moyen de relancer l’intérêt de l’équipe pour le projet. Continuer la lecture de « Quand devez-vous arrêter un projet innovant ? »

Pourquoi l’innovation ne doit pas être traitée comme un projet

On le sait tous, les entreprises et autres organisations se doivent d’innover ne serait-ce que pour montrer qu’elles existent. Elles utilisent pour cela des outils comme les concours d’idées, les hackathons. Ces différents outils permettent aux entreprises d’être vues comme innovante. Cela marche, bien sûr mais pas sur le long terme !

Les outils montrent comment il faut faire

Le concours d’idées

Le concours d'idées est un bon outil pour innoverPetit frère de la boîte à suggestion, le concours d’idées est un bon outil, à condition de bien s’en servir, ce qui est rare.  Organiser un concours d’idées au sein de l’organisation  est souvent vu par les dirigeants comme pertinent et permet de montrer combien l’innovation leur importe. Ces dirigeants souhaitent pour une fois inverser la marche normale des choses : ils souhaitent écouter, pour une fois, leurs salariés. Cette démarche de type « bottom-up », de la base vers le haut est censé faire remonter les idées des salariés vers leurs managers puis des managers vers les dirigeants.
Beaucoup de salariés sont très intéressés par ce type d’initiatives qui leur donne la parole. Par ailleurs, ces concours permettent souvent de générer un grand nombre d’idées, parfois plusieurs dizaines. Mais ces concours masquent une chose importante : le nombre d’idées ne fait pas la qualité. Continuer la lecture de « Pourquoi l’innovation ne doit pas être traitée comme un projet »

Les outils de design thinking : la carte des parties prenantes

Parmi les différents outils que l’on peut utiliser dans le cadre d’un projet dans lequel le Design thinking est utilisé, il y a la carte des parties prenantes.

Qu’est-ce qu’une carte des parties prenantes ?

La carte des  parties prenantes est une représentation physique ou, le plus souvent visuelle des différents groupes qui interagiront dans le cadre du projet. Il s’agit de représenter notamment les salariés des différents services impliqués, les clients, les partenaires de l’entreprise, notamment les fournisseurs. De manière plus générale l’ensemble des intervenants qui interagiront dans la gestion de projet doivent être représentés. Continuer la lecture de « Les outils de design thinking : la carte des parties prenantes »